Qualité de l'air intérieur, enfin un étiquetage des produits à risques

 

L'air intérieur est souvent bien plus pollué que l’air extérieur.

Or nous passons un peu plus de 80 % de notre temps à l'intérieur, que ce soit à notre domicile, au bureau ou à l’école.

Tous les produits tels que peintures, colles, vernis, adhésifs, parquets, moquettes, papiers peints, isolants, cloisons, bougies parfumées émettent des substances volatiles nocives (dont le benzène et le formaldéhyde), qui sont en grande partie responsables de problèmes respiratoires.

Limiter les sources de pollution à l’intérieur de l’habitat et des bâtiments est un véritable enjeu de santé publique. En effet les maladies respiratoires sont en très forte augmentation.

C’est la raison pour laquelle un nouvel étiquetage a été lancé le 1er janvier pour les produits à risque: calqué sur le modèle de l’étiquette énergie (automobiles, logements, électroménagers,…), il renseigne sur le niveau d’émission en polluants volatils des produits de construction et de décoration grâce à quatre lettres :

A+ (très faibles émissions),

A (faibles émissions),

B (émissions moyennes),

C (fortes émissions, donc non recommendé dans une chambre d'enfant ou dans un couloir mal aéré par exemple).

 

L'initiative vise à guider le consommateur dans ses achats pour encourager à terme les industriels à mettre sur le marché des produits qui favorisent un environnement plus sain.

Qualité de l'air intérieur

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Profil Viadéo de l'auteur: Bérengère